Sandra FOULQUIER
Coach & consultante en gestion du stress et des émotions

Encoprésie: quand le corps dit ce que les mots n'arrivent pas à exprimer


Encoprésie : quand le corps dit ce que les mots n’arrivent pas à exprimer

Comprendre enfin ce que vivent les enfants… et leurs parents

L’encoprésie fait partie de ces sujets dont on parle peu. Trop tabou. Trop gênant. Trop culpabilisant.

Pourtant, derrière les tâches de selles, les pantalons à rincer, les odeurs difficiles à vivre, il y a un enfant qui souffre… et surtout des parents qui ne savent plus quoi faire.

Ce blog est pour eux. Pour toi, maman qui t’épuises. Pour toi, papa qui ne comprends plus. Et pour tous les enfants qui portent des émotions trop lourdes pour leurs petites épaules.

L’encoprésie : ce que vivent réellement les parents (et dont on parle rarement)

Avant d’aborder les aspects émotionnels et symboliques, il faut reconnaître une vérité :

L’encoprésie est un véritable tsunami dans une famille.

Elle entraîne…

Le quotidien lourd et répétitif

  • les sous-vêtements tachés,
  • les odeurs qui donnent l’impression d’être « imprégné »,
  • la machine à laver qui tourne sans arrêt,
  • le Sanytol devenu ton meilleur allié.

Les montagnes russes émotionnelles

  • tu t’énerves, tu cries, tu perds patience,
  • tu te sens « mauvaise mère » ou « mauvais père »,
  • tu te vois devenir la version de toi que tu ne voulais jamais être,
  • tu culpabilises après chaque montée de voix.

Les faux espoirs

  • une semaine miracle où ton enfant va aux WC
  • … puis tout s’écroule. Et tout recommence.

Les consultations où tu entends toujours la même chose

❝ Votre enfant va bien, continuez les laxatifs. ❞ ❝ Pas d’inquiétude, c’est passager. ❞ ❝ On en reparle dans 3 semaines. ❞

Mais toi, tu sais que quelque chose ne va pas. Parce que si tout allait bien… ton enfant ferait caca.

Et si l’encoprésie n’était pas un trouble… mais un message ?

Un jour, tu tombes sur une discussion, un post, un témoignage.

Et tu entends cette phrase : “Certains enfants expriment dans leur corps les émotions qu’ils portent pour leurs parents.”

Alors là… Un frisson. Une zone qui se serre. Ton cœur qui fait un bond.

Une petite voix intérieure murmure : « Et si c’était vrai pour nous ? »

Mais cette voix te fait peur. Parce que ça voudrait dire :

  • regarder ton histoire en face,
  • te confronter à tes blessures,
  • aller voir ton enfant intérieur,
  • ouvrir une porte que tu tiens fermée depuis trop longtemps.

Et pourtant… C’est souvent à cet endroit-là que commence la libération.

Pourquoi certains enfants expriment dans leur corps ce que les parents n’osent pas dire ?

Parce qu’un enfant est une éponge émotionnelle. Avant même de parler, il ressent. Avant même de comprendre, il absorbe.

Et dans l’encoprésie, on retrouve souvent :

  • des peurs maternelles non exprimées,
  • des non-dits familiaux,
  • des tensions vécues pendant la grossesse,
  • une blessure d’abandon chez l’un des parents,
  • un sentiment de porter la famille,
  • des loyautés invisibles,
  • une place confondue (enfant sauveur, enfant soutien…).

L’encoprésie n’est JAMAIS “de la provocation”. C’est un mécanisme inconscient d’expression émotionnelle.

Le corps parle. Parce que les mots n’existent pas encore. Ou parce qu’ils ne sont pas entendus.

La méthode Raconte-moi mon histoire : libérer ce que l’enfant porte malgré lui

C’est ici que mon approche intervient.

Je travaille avec la méthode Raconte-moi mon histoire d’Audrey Mée, une approche concrète, visuelle, douce et profondément réparatrice.

Elle permet de :

remettre de la clarté dans le vécu des parents, raconter l’histoire réelle de l’enfant avec des peluches, montrer symboliquement ce qu’il porte qui n’est pas à lui, redonner à chacun sa juste place, libérer l’enfant de ce poids émotionnel, apaiser le symptôme dans le corps.

Et c’est extrêmement puissant.

Parce que ce qui est invisible… devient visible. Ce qui est flou… devient clair. Ce qui est lourd… devient léger.

Pourquoi j’associe cette méthode au coaching  ?

Parce que pour libérer l’enfant… il faut aussi libérer le parent.

Un enfant ne peut pas poser une émotion qui appartient à son parent. Un parent ne peut pas accompagner sereinement s’il porte une blessure active (souvent une blessure d’abandon, de rejet, de trahison…).

C’est exactement ce que j’ai vécu personnellement : Le jour où j’ai accepté de regarder ma propre blessure, mon enfant n’a plus eu besoin de la porter dans son corps.

C’est pour cela que j’accompagne les deux : l’enfant – à travers Raconte-moi mon histoire le parent – à travers le coaching 

Les deux avancent. Les deux se libèrent. La famille respire.

Alors, si tu es parent d’un enfant en encoprésie… sache ceci :

Tu n’es ni fautif, ni défaillant. Tu fais de ton mieux. Tu es épuisé, mais tu es courageux. Tu te bats chaque jour, même si personne ne le voit. Et surtout…

Tu n’es pas seul. Et ton enfant peut aller mieux. Et toi aussi.

Si tu veux aller plus loin

Je propose un accompagnement combiné : ✔ séance “Raconte-moi mon histoire” pour l’enfant ✔ coaching émotionnel pour le parent ✔ compréhension du lien entre les deux ✔ libération émotionnelle familiale

Tu veux qu’on en parle ? Tu peux me contacter, c’est sans engagement, juste un échange humain.


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